Premièrement, il faut distinguer la rémunération d’un artiste et celle d’un technicien.
- Les artistes du spectacle vivant peuvent être rémunérés soit en cachet soit en heures,
- les techniciens uniquement en heures. A l’exception des techniciens réalisateurs qui peuvent prétendre à une rémunération au cachet et/ou à l’heure. La rémunération en heure implique l’application du SMIC ou des minimas conventionnels applicables à votre structure.
Le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) est le minimum légal. Il est exprimé en heure (11.52 € brut depuis le 1er mai 2023). Il constitue un plancher en deçà duquel on ne peut pas rémunérer un salarié.
Les minima précisés dans les conventions collectives sont les minima conventionnels. Ils sont différents selon les conventions, ils peuvent varier selon les métiers (artistes dramatiques, musiciens, danseurs…), l’objet de la prestation (répétition ou représentation) et selon d’autres critères (taille des salles dans le spectacle vivant par exemple).
Dans le cas de figure ou une convention collective ne prévoit pas de minima pour les artistes du spectacle, l’employeur doit respecter le SMIC. Le SMIC doit alors, comme pour tout salarié, être déterminé en fonction du temps travaillé.
Le tableau récapitulatif ci-joint permet de savoir selon chaque convention collective s’il existe des minima pour les artistes et si oui quels cas sont prévus :